36 pages Emprises - Les contes du Père Suzar X


Emprises - Les contes du Père Suzar
- Jean Claude BOLOGNE
- maelstrÖm reEvolution
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Auteur

Jean Claude BOLOGNE
Philologue de formation (Université de Liège, 1978), critique littéraire et professeur d’iconologie médiévale, Jean Claude Bologne a publié une quarantaine de livres : romans, essais, dictionnaires d’allusions... Spécialisé dans l’histoire des sentiments et des comportements (Histoire de la pudeur, Histoire du couple, Histoire du coup de foudre, Histoire du scandale...), il s’est aussi intéressé aux spiritualités athées (Une mystique sans Dieu) et à la langue française (Voyage autour de ma langue). Il a été président de la Société des Gens de Lettres (2010-2014) et est co-délégué de l’Observatoire de la liberté de création. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1989 il a reçu le Prix Rossel pour La Faute des femmes.
L'âme du corbeau blanc, magnifique roman initiatique et d'anticipation, est son premier livre chez maelstrÖm reEvolution.
Résumé

Puissance maritale, autorité paternelle, contrats léonins, ambitions chèrement monnayées, chantage affectif... Tous les personnages de ce roman sont sous l'emprise d'un autre. Un vieux conteur, le père Susar, entreprend de les en délivrer en entrant dans leur mémoire, dans leurs peurs, dans leur mauvaise foi. La parole dénoue patiemment leur histoire. Cela suffira-t-il ? N'est-ce pas le monde du papier qu'il faut détruire, celui des contrats, des renonciations, des reconnaissances de dette ? D'ailleurs, la pire des emprises n'est-elle pas celle de l'auteur sur ses personnages ? Et si le père Susar devait les délivrer de lui-même ? Ses récits dérapent, dévoilent des pans cachés de sa propre histoire. Derrière un récit résolument ancré dans le XVIIIe siècle liégeois se dessine un mécanisme psychologique universel, que La Boétie appelait la servitude volontaire et la société d'aujourd'hui, emprise. Les mêmes règles de sujétion qui ne reposent souvent que sur des chimères. En fin de compte, le conteur devra rendre la parole à celles à qui il l'avait confisquée : sa fille et sa femme.