11 pages Les étrangers X


Les étrangers
-
Éric PESSAN
Olivier de SOLMINIHAC - L'école des loisirs
Service réservé aux journalistes, blogueurs, libraires, bibliothécaires, organisateurs d’événements littéraires, responsables de droits, scouts… Pour ouvrir votre compte lecteur, contactez l’éditeur concerné.

Connexion
L'adresse email ou le mot de passe n'est pas reconnu.
Mon compte
Auteurs

Éric PESSAN
Adolescent, Éric Pessan aimait beaucoup lire. C’est alors qu'il a commencé, tout naturellement, à écrire ses propres histoires. L’un ne va pas sans l’autre : celui qui aime le foot a envie de shooter dans un ballon, celui qui aime le rock a envie de s’emparer d’une guitare. Un jour, bien plus tard, un éditeur s’est intéressé à ses textes. De la même façon qu'il était un lecteur curieux, il est devenu un écrivain curieux : la trentaine d’ouvrages qu'il a publiés mêle plusieurs genres, romans pour adultes et romans pour la jeunesse, nouvelles, pièces de théâtre, poésies, textes écrits en compagnie d’artistes ou de photographes, recueils de croquis.
La littérature est un bonheur qu’il partage aussi en animant, ça et là, des ateliers d’écriture.

Olivier de SOLMINIHAC
Olivier de Solminihac est né en 1976 à Lille et vit à Dunkerque. Il a publié trois romans aux Editions de l'Olivier : Partir (2002), Descendre dans le ciel (2004) et Nous n'avons pas d'endroit où vivre (2009). Il a également publié une douzaine de livres pour la jeunesse à l'Ecole des loisirs et un recueil de poésie (Les Royaumes d'Espagne, Caedere, 2001).
Résumé

– Ils sont à cran, fait Gaëtan. Ils se cachent, la police les cherche depuis qu’ils ont fui le centre pour mineurs isolés, ils viennent de loin, de très loin, d’un pays avec la guerre. […] Le plus grand venait d’Iran et il s’appelait Nima. Je ne le savais pas à ce moment-là, je ne savais rien de lui, rien d’eux quatre. Comme il se tenait très droit et dominait tout le monde, je l’appelais en moi-même le Prince. Les trois autres avaient la peau plus sombre et des airs fatigués, des mines de desdichados, et en moi-même je les appelais le Ténébreux, le Veuf et l’Inconsolé. Ils avaient traversé des fleuves grecs et la mer d’Italie et dormi dans des grottes, peut-être. Cette nuit-là, quand Basile décide de suivre Gaëtan dans le tunnel, à la suite des quatre jeunes garçons étrangers, les surprises et les frayeurs s’enchaînent. C’est comme si Basile, qui avait toujours fermé les yeux sur ce qui se passait dans sa ville natale, les ouvrait brusquement.