12 pages Si tard, il était si tard X


Si tard, il était si tard
- James KELMAN
- Métailié
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Auteur

James KELMAN
Fils d’un restaurateur-encadreur, James Kelman est né à Glasgow en 1946. À 15 ans, il quitte l’école et sa famille émigre aux États-Unis où il vit un temps avant de retourner à Londres et Édimbourg. Il devient chauffeur de bus et commence à écrire à 22 ans. En 1983, il publie son premier recueil de nouvelles, Not Not While the Giro ; puis viendront, entre autres, Le Poinçonneur Hines (1999), Faut être prudent au pays de la liberté (2006). En 1989, il obtient le James Tait Black Prize pour Le Mécontentement (2002), et en 1994 le Man Booker Prize pour Si tard, il était si tard (2015). Il habite Glasgow.
Résumé

Un dimanche matin à Glasgow, Sammy un ancien détenu pour vol à l'étalage, se réveille dans une ruelle, chaussé de souliers qui ne lui appartiennent pas, et tente de se rappeler ses deux dernières journées de beuverie. Sauvagement battu par la police il se retrouve à nouveau en prison et, petit à petit, il se découvre complètement aveugle. Les choses empirent encore : sa petite amie disparaît, la police l'interroge pour un crime mystérieux, il erre dans les rues pluvieuses de Glasgow, en tentant vainement de donner un sens au cauchemar qu'est devenue sa vie. Le médecin qu'il finit par consulter refuse d'admettre qu'il est aveugle et sa tentative d'obtenir des indemnités d'invalidité l'amène à se confronter à la bureaucratie kafkaïenne de l'Etat providence. Le livre est un long flux de conscience où Sammy essaye d'accepter sa cécité, de trouver un secours médical, de comprendre où a disparu sa petite amie et d'échapper à la police qui le croit lié à un type qu'ils soupçonnent de terrorisme politique. Le protagoniste navigue avec un curieux détachement entre ingénuité et acceptation, avec une combinaison de courage et de méfiance qui sonne vrai de même que certains dialogues dans les scènes avec les diverses autorités, les flics et plus tard son fils adolescent, modèles de rudesse, de tension et d'humour. Ce récit fait d'une prose torrentielle qui ne faiblit jamais, dans le langage non censuré du prolétariat écossais, est une parabole politique subtile et noire sur la lutte et la survie, riche d'ironie et d'humour noir. Ce roman a reçu le Booker Prize 1994.