10 pages Qu'elle était belle cette utopie ! - Chroniques du Goulag X


Qu'elle était belle cette utopie ! - Chroniques du Goulag
- Jacques ROSSI
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Auteur

Jacques ROSSI
Né d'une mère française et d'un père polonais, Jacques Rossi a grandi en Pologne. Entré très jeune au parti communiste, il accomplit des missions en Europe pour le Komintern (qui utilise ses talents de polyglotte), tout en suivant des études d'art et de langues orientales. En 1937, alors qu'il est agent de liaison en Espagne, il est convoqué à Moscou, où il est arrêté, condamné, et envoyé dans le camp de Norilsk. Il y reste jusqu'en 1958, puis est assigné à résidence à Samarkande, avant de retourner en Pologne où il enseigne le français pendant des années. Après plusieurs séjours aux États-Unis et au Japon, il se fixe en France en 1985 et obtient la nationalité française en 1990.
Il est l'auteur d'un monumental Manuel du Goulag, véritable encyclopédie sur les camps (mise en place du système concentrationnaire soviétique, vie quotidienne des détenus, langue et folklore des camps, etc.), publié en russe en 1987 et traduit en français en 1997, ainsi que du recueil de récits Qu'elle était belle cette utopie !
Résumé

Le XXe siècle a tenté de donner corps à l'utopie communiste. Des dizaines de millions de personnes ont été victimes de cette expérience. Certains avaient cru en cette utopie de tout leur cœur. Comme l'auteur de ce livre, un Européen. Contrairement à tant d'autres, il a eu la chance de survivre et d'en réchapper. Il s'appelait Jacques Rossi. Il a réussi à faire paraître de son vivant deux ouvrages auxquels il a consacré ses dernières années : Le Manuel du Goulag et ces "instantanés" de la vie dans les prisons et les camps soviétiques. Si ces récits témoignent d'une curiosité insatiable et d'un sens de l'observation non dénué d'humour, ils illustrent aussi la leçon que Jacques Rossi a su tirer de la réalité à laquelle il a été confronté : on doit savoir garder les yeux ouverts, remettre en question les idéologies qui déterminent notre vision du monde et, s'il le faut, avoir le courage de renoncer à ses illusions.