12 pages Chaudun, la montagne blessée X
Chaudun, la montagne blessée
- Luc BRONNER
- Seuil
Service réservé aux journalistes, blogueurs, libraires, bibliothécaires, organisateurs d’événements littéraires, responsables de droits, scouts… Pour ouvrir votre compte lecteur, contactez l’éditeur concerné.
Connexion
Accédez à votre espace de lecture
Un email contenant un lien sécurisé vient de vous être envoyé pour créer votre nouveau mot de passe.
Mot de passe oublié
Saisissez votre adresse email pour recevoir un lien de réinitialisation.
Si cette adresse est associée à un compte, vous recevrez un lien pour créer votre nouveau mot de passe.
Mon compte
Auteur / Autrice
Luc BRONNER
Luc Bronner, qui a grandi dans les montagnes des Hautes-Alpes, est directeur des rédactions du journal Le Monde ; marcheur infatigable, il est familier des sentiers alpins depuis l'enfance.
Résumé
Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière. Au fond de la vallée, les restes d'un village, des blocs de pierre brisés, presque rien : ci-gît Chaudun, village maudit qui fut vendu en 1895 par ses habitants à l'administration des Eaux et Forêts. Trop d'hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. Au fil des ans, la plupart des bois ont disparu, ravagés par des coupes excessives. La vallée est exsangue, les pâturages inexploitables. Comme un torrent en crue, le récit de Luc Bronner charrie et recompose toutes les traces du passage des hommes et des femmes dans leur intimité et jusqu'à leur fuite inéluctable. Evocation poétique, érudite et charnelle des paysages alpins, de leur beauté et de leur cruauté, ce livre est le récit minutieux d'un désastre écologique et humain et, in fine, d'une résurrection : aujourd'hui, Chaudun est le coeur d'un espace ensauvagé, l'une des plus somptueuses vallées d'Europe où l'animal a remplacé l'homme. La quête s'achève sur un éblouissement : " Il faudrait raconter la jouissance des botanistes dans ces lieux abandonnés par l'homme depuis plus d'un siècle. Cette étrange sensation de vertige face à la beauté infinie. Je me berce de cette opulence, de cette orgie du végétal qui déborde de toutes parts, à toutes les heures du jour et de la nuit".