Pour l'Occident le crime organisé russe est souvent associé aux sanglantes années quatre-vingt-dix. Pourtant, dans ces chroniques, Andreï Constantinov tente de démontrer que cette violence et ces massacres ne sont que l'aboutissement logique d'un long bouillonnement souterrain dans les geôles soviétiques, où se sont constitués les hiérarchies et les codes criminels. Il nous offre ainsi une incroyable galerie de portraits, parrains reconnus ou politiciens en vue, "Bandits" et "Voleurs" hauts en couleurs, produits des orphelinats et des bagnes, et parfois même des meilleures écoles suisses... Il éclaire les collusions et les luttes entre les diverses branches des forces de l'ordre de l'Etat russe et le crime organisé. La grande Histoire et des personnages dignes des meilleurs polars se télescopent alors pour nous offrir un récit plein de vie et de truculence sur l'envers de la société russe.