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Toutes les femmes sont des aliens - Suivi de Les oiseaux reviennent et de Bambi & Co
- Olivia ROSENTHAL
- Verticales
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Auteur
Résumé
Ce nouvel opus d'Olivia Rosenthal remonte le cours de souvenirs cinématographiques en se focalisant sur trois sources : la saga des Alien, le classique hitchcockien Les Oiseaux et le dessin animé Bambi. Toutes les femmes sont des aliens inaugure le triptyque. Il en donne aussi le mode d'emploi global : comment raconter un film à partir des traces partielles, désordonnées et parfois trompeuses qui nous restent à l'esprit. Ne se fiant qu'à ses impressions premières de spectatrice, Olivia Rosenthal ne s'attarde pas sur le cliché terrorisant de l'extra-terrestre, mais sonde l'inquiétante familiarité que lui inspire Sigourney Weaver : son devenir-monstre, son impureté constitutive et les mutations qu'elle fait subir à l'image d'Epinal de la féminité. Le deuxième volet, Les oiseaux reviennent, soumet le chef-d'œuvre d'Hitchcock à la même relecture intuitive et digressive. A ceci près qu'à peine exposés les prémisses de cette love story apocalyptique, le récit bute sur une méprise. La narratrice s'attendait à un autre casting : "Cary Grant et Ingrid Bergman ou à la rigueur James Stewart et Kim Novak", et non leurs pâles copies incarnées par Rod Taylor et Tippi Hedren. Or, c'est bien à travers le prisme de ce faux souvenir frustrant qu'elle va décrire les ressorts dramatiques du film. Dans sa troisième partie, Bambi & Co, Olivia Rosenthal change de genre, de public et de méthode. Partant d'une comparaison entre deux œuvres d'animation, elle ébauche un parallèle entre Bambi et le petit d'homme Mowgli : l'un privé d'une mère abattue par des chasseurs en forêt, l'autre abandonné au milieu de la jungle...
Avec ce livre dédié au cinéma, Olivia Rosenthal a su conjuguer légèreté de ton, humour iconoclaste et conviction passionnelle pour conjurer certaines hantises déjà à l'œuvre dans ses dernières fictions.